Empaysages
Dans ce cycle de recherche, les œuvres ont été désignées comme des empaysages.
Ce terme n’a pas été choisi au hasard. Il a été créé dans le cadre de ma thèse doctorale et découle du besoin de rappeler la source d’inspiration des oeuvres, c’est-à-dire les paysages et plus globalement les territoires. Cela, en sanctionnant leur réappropriation matérielle en arts. Le préfixe « EM », ajouté à l’avant du terme paysage veut ici évoquer l'acquisition d'un état, d'une qualité nouvelle ou la création d'un nouvel espace. Il s’agit donc d’entrevoir les oeuvres comme une mise en état inédite des paysages matriciel, considérant leur réappropriation subjective et/ou critique par l’artiste.
En ce sens, j'entrevois le terme empaysage avec une ouverture nécessaire à la multiplicité des pratiques artistiques, exprimant ainsi leur statut inédit tout en référant directement à leur sujet référentiel: le paysage. Comme empaysages, les œuvres déterminent leur autonomie au sujet et invitent à leur tour des dialogues inédits.
In this new cycle, the works are designated as “empaysages.”
This word was not chosen randomly. I created it during my doctoral research, as a way to remind us of the sources of inspiration for the works: the landscapes and, more globally, the territories. It is also meant to endorse their material use in the arts. The prefix “em” that is added to the word “paysage” (landscape) evokes the integration of a state, of a new quality, or the creation of a new space. The works must be understood as an innovating shaping of the matrix landscapes, which are re-appropriated subjectively and/or critically by the artist.
I understand the word “empaysage” to have an openness which is necessary to the multiple artistic practices, in order to convey their innovative status while referring directly to the referential theme: the landscape. As “empaysages,” the works determine their autonomy from the subject and encourage innovative dialogues.